Histoire

1287

Béatrice de Bourgogne,
dame de Bourbon, est la fille de Jean de Bourgogne et l’épouse Robert de France, fils de Saint-Louis. Elle relance la troisième maison de Bourbon qui accéda au trône de Navarre puis celui de France en 1589 par Henri IV.

Le logis Est abrite toujours la salle d’apparat des sires de Bourbon.

 

1310

Louis de Bourbon hérite de la Condemine à  la mort de sa mère. 

1327

Le Bourbonnais est érigé en duché.

1328

Aimon de Bonnebaud reçoit la Condemine en récompense de son escorte à Chypre de Marie de Bourbon pour son mariage avec Guy de Lusignan, fils du roi de Chypre.

1415

Jean de Bonnebaud, élevé à la cour de Moulins avec le bon duc Louis II, surnommé de Bonnelance par Froissart, meurt à Azyncourt.

1437

Sa fille Dauphine l’apporte à Jean de Chauvigny, seigneur de Blot. À sa mort, en 1437, la Condemine passe à sa fille Isabelle mariée à Pierre d’Urfé qui, devient chambellan du duc de Bourbon en 1441 et bailli du Forez.

Quelque temps après leur mariage, Isabelle et Pierre d’Urfé cèdent La Condemine au duc de Bourbon en échange de fiefs en Forez. Devenue veuve, Isabelle renoncera à l’échange en 1444.

 

1561

La Condemine est à Jacques de la Brosse, seigneur de Sazeret, capitaine de cinquante lances du roi, puis en 1569 à son frère Jean, archevêque et comte de Vienne; enfin à son fils Jacques, gentilhomme ordinaire du duc d’Alençon.

1650

Pendant la Fronde, les partisans du prince de Condé prennent la Condemine.

Ils se rendent après un assaut mené par les troupes de Claude de La Guiche, comte de Saint-Gérand, seigneur de La Palice, gouverneur, et maréchal du Bourbonnais.

 

 

1670

Achetée par Charlotte du Buysson, veuve de Jean de Villaines, ancien président-trésorier de France à Moulins.

Leur fils Nicolas meurt sans postérité.
Elle passe alors à son frère Philippe puis en 1707 à sa nièce Marie Jeanne de Villaines, veuve de Lambert Héron, trésorier de France.

Demeurée en indivision entre leurs filles,La Condemine se trouve en 1767 aux mains de Nicolas de Revanger, leur fils et neveu, issus d’une longue lignée de notaires royaux. Il garde La Condemine jusqu’à La Révolution.